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L'aéronautique
navale en
Indochine
Cet
ouvrage retrace l'histoire de l'Aéronautique
navale française dans ce territoire de
l'Asie du Sud-Est dont l'appellation sera toujours
l'Indochine pour ceux qui y ont vécu et dont
ils gardent, quels que soient les
événements qui s'y sont
déroulés, une certaine nostalgie et
une non moins certaine sympathie pour ses habitants
des régions aux particularismes
attachants.
Cette
histoire commence en 1927. Elle est restée
modeste jusqu'au terme de la Seconde Guerre
mondiale mais n'en a pas moins connu de grandes
satisfactions comme aussi quelques drames dans
l'affrontement avec les forces
japonaises.
A
la fin de la guerre, la situation
politique change rapidement et conduit peu
à peu à une guerre qui verra
son aboutissement avec les accords de 1954
qui ont marqué le revers subi
à Diên Biên
Phu.
Les
auteurs se sont attachés à
une relation concise mais complète
de cette présence des «
pingouins » sur cette terre
lointaine, dans leurs actions
exercées à partir de bases
à terre ou de porte-avions, en
appui de nos forces terrestres et en
parfaite coopération avec nos
forces aériennes. Notre aviation
embarquée, qui n'avait eu avant
guerre qu'une pratique sommaire
d'entraînement sur le Béarn,
y a fait ses vrais débuts
opérationnels, avec
détermination, et montré la
voie à une aviation
embarquée moderne apte à
conduire des opérations sur
théâtres extérieurs
dans un environnement national et le plus
souvent international.
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Cet
ouvrage de 520 pages comporte une impressionnante
iconographie, pour la plus grande part originale,
ainsi qu'un grand nombre d'annexes fournissant des
données difficilement et patiemment
rassemblées. Il offre également un
ensemble en couleurs comprenant des photographies
ainsi que des profils d'aéronefs dus
à la plume de Jean Bellis et des cartes de
la région établies par Guillaume
Balavoine.
Les
auteurs :
L'officier
en chef des Équipages Henri Robin a
servi dans l'Aéronautique navale de 1953
à 1993. Il a exercé les
spécialités de radariste,
d'électronicien, puis d'électronicien
de bord. Il sert à Lartigue (Oranais) de
1958 à 1960 dans un environnement de
multimoteurs Neptune, Privateer, Lancaster et
d'hélicoptères HSS-1. Il est admis
dans le corps des officiers des Équipages en
1965 et poursuit sa carrière sur les bases
et au Service central de l'Aéronautique
navale. Il est ensuite directeur des études
de l'école des électroniciens de
Rochefort puis commandant de la BAN Quimper-Guengat
et enfin chef des services généraux
de la BAN Lann Bihoué.
Il est l'auteur de L'Aéronautique navale en
Algérie (1954-1962), édité par
l'ARDHAN en 2002.
Robert
Feuilloy entre à l'École navale
en 1964. Pilote de chasse embarquée, il
volera sur Étendard, Crusader et
Super-Etendard. Il sert en échange dans
l'U.S. Navy en 1975-1977 et effectue deux campagnes
sur le porte-avions John F. Kennedy comme pilote de
Corsair II. Il commande en 1980-1982 la flottille
11F, dotée de Super-Etendard, puis
l'aviso-escorteur Protet en 1987-1988.
Chargé à l'état-major de la
Marine du programme du futur porte-avions, il
quitte le service en 1989, comme capitaine de
vaisseau et entame une seconde carrière
comme ingénieur.
Il est secrétaire général de
l'ARDHAN depuis sa création en 1991 et
membre de l'Académie de l'Air et de
l'Espace.
Il est coauteur de L'Aviation maritime
française pendant la Grande Guerre,
édité par l'ARDHAN en 1999.
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